Lamento Gaboma

Pour commémorer la fête de l’indépendance du pays qui m’a si bien accueilli, le Gabon. Pendant mon séjour, j'ai eu l'opportunité de participer à un concert qui a mis en valeur les chansons qui, à travers l’histoire des États-Unis, ont cherché apporter des changements à la société.

Je vous partage un extrait de l'histoire d'une de les chansons interprétées…

« Lamentó Borincano » est une rumba protestataire qui a connu depuis les années 30 ans un succès particulièrement durable y compris dans les pays non-hispanophone où les malheurs de Porto Rico n’intéressaient pas par l’histoire. C’est l’histoire de la déception du paysan qui descend de la montagne à vendre sa production et qui y retourne le soir sans avoir trouvé le moindre acheteur. Le « jibarito » de la chanson est acculé à la misère et au désespoir car l’agriculture portoricaine a été finalement annihilé par la concurrence irrésistible des grandes trusts alimentaires nord-américains.

« ‘Ricas mieles y buen café’ Le café dans la chanson populaire du pourtour caraïbe »

Jacques Gilard

Même si c’est une histoire portoricaine, je constate que le fait colonial s’agit toujours des morts, des expropriations, des privations de liberté et surtout une négation profond de la dignité humaine par la domination politique économique et culturelle. C’est le cas tant que en Haïti qu’en Afrique, tant qu’au Porto Rico qu’en Palestine, et c’est tout les pays « civilisés » qui ont la faute en avoir voulu imposer leur rêve de « civilisation » Mon séjour en Afrique m’a appris que la colonisation c’est pas une chapitre de dernière siècle sinon une crime perpétré chaque jour dans le Sud global. J’espère que à partir de cette fête-là et partout le monde colonisé, les pays comme mon Gabon adoré seront désormais plus proche de son vrai jour d’indépendance 💚💙💛🐆

(Des sources qui m’ont aidé en m’exprimer 😅)
« Oui la colonisation est un crime contre l’humanité »
Hamidou Anne

« Discours sur le colonialisme en 1950-extraits choisis tirés des éditions PRÉSENCE AFRICAINE p. 11–12 »
Aimé Césaire